Chan, un jeune pompier, tente d'intervenir lors de l'évasion du terrible terroriste Osama bin Ali. Il se fait poignarder à l'aide d'une amulette sacrée dérobée peu avant à la gardienne d'un temple. Un étrange fluide contenu dans la relique se répand alors dans son corps, le rendent plus fort, presque invulnérable et capable d'attirer les métaux à lui. C'est lui le Mercury Man ! Mais les terroristes veulent récupérer le pendentif pour en faire une bombe destinée à tuer les américains résidant en Thaïlande. Ils enlèvent donc la famille du héros, ce que Schwarzenegger qualifierait certainement de monumentale erreur.
Les méchants ont une psychologie taillé à la hache. Pour tuer quelques américains ils sont prêt à massacrer des centaines de civiles innocents n'ayant rien à voir. Ils font aussi des attentats suicide et maltraitent au passage un enfant doté de pouvoirs psychiques. Les effets spéciaux, des doublures numériques, sont acceptables, mais on est loin de l'esbroufe de Ong-bak. Les allusions lourdingues à Spiderman sont rapidement lassantes, tout comme l'incapacité du film à choisir une direction. En gros le Mercury Man ne fait son boulot de super héros que pendant un montage de 10 minutes, juste pour s'entraîner avant de partir sauver sa maman et sa sœurette. Sœurette qui d'ailleurs tient tête avec son kung-fu au boss presque aussi bien que le héros et ses pouvoirs magiques. Ca castagne dur mais on dirait plus un Bruce Lai ou un Bruce Le qu'un Bruce Lee.
Si vous aimez vraiment les super héros, que vous n'attachez aucune importance aux SFX et au scénario, que la Thaïlande est votre pays préféré et que vous craquez face à Metinee Kingpayome, alors peut-être aimerez-vous Mercury Man.
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