Electric Dreams surf sur la nouveauté de l'introduction des micro ordinateurs dans les foyers (l'action est située dans les années quatre-vingt). A l'époque les ordinateurs étaient tous des super-intelligences à deux doigts de prendre conscience et d'asservir l'humanité ou de tuer leur créateurs. Pour déclencher la crise il suffisait de leur flaquer un coup de pied, de renverser du champagne sur leur clavier ou de leur faire télécharger des fichiers trop gros.
Pour résumer l'intrigue sachez qu'un PC nommé Edgar devient progressivement humain (mentalement parlant) avant de tomber amoureux de sa voisine, une femme sur laquelle sont propriétaire lorgne également.
En faite la vision de l'informatique dans ce film est tellement surréaliste et éloignée de tout semblant de vérité qu'on se demande comment, même dans le temps, elle avait pu faire illusion. Electric Dreams est un document historique exceptionnel, dépeignant un monde totalement disparu (de nos jours les gens n'ont plus peur de tout ce qui contient un microprocesseur, ne portent plus des chemises aussi laides et n'écoutent plus des tubes aussi ridicules). Voir un ordinateur qui arrive à séduire une violoncelliste professionnelles spécialisée dans un répertoire classique en lui composant un morceau de disco digne de Bides et musique et en l'interprétant avec un synthétiseur insipide tient de l'expérience initiatique... Et c'est sans compter les clips vidéos qui accompagnent chaque création musicale du tas de puce.
Electric Dreams c'est la version eau de rose de Terminator. Un Matrix croisé avec l'ancêtre de la Star Academy. Après ça Steve Barron a réalisé l'adaptation en live des Tortues Ninja, dur de savoir si c'est un progrès où une dégringolade.
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