Après une scène d’ouverture posant les bases du film et dans laquelle une créature non identifiée tue des égoutiers, une femme nous est présentée. Il s’agit de Kate, l’héroïne du film qui va se retrouver accidentellement bloquée dans le métro londonien après sa fermeture, ayant quitté une fête fort tard. Après avoir pris une rame apparemment vide, la lumière s’éteint brutalement et elle manque de se faire violer. Heureusement son agresseur se fait tuer par une créature non identifiée pendant qu’elle profite de la situation pour prendre fuite. Le film deviens alors une errance claustrophobique dans l’obscurité à la recherche d’aide.
Les couleurs sont glauque et les éclairages sont soignés mais le déroulement de l’intrigue est convenue. Une femme seule, un tueur, un huis-clos et c’est tout ! On a déjà vu et revu ça et ce ne sont pas les dernières minutes, quand le boogeyman est finalement présenté, qui vont sauver la mise. Christopher Smith tombe de cliché en cliché, ne compensant le classicisme de son histoire que par une réalisation peaufinée.
Stéphane Delorme dans les Cahiers du Cinéma n’a pas ménagé ses efforts pour dire du bien de Creep. Je ne saurais rejoindre son avis, même si le métro fait un bon décors et qu’une certaine dose d’humour macabre relève la sauce. Seulement certains n’ont pas peur du noir et ne peuvent pas supporter les héroïnes stupides (Kate est quand même un cas).
1 commentaire:
Ce film m'a plus fait rire qu'angoisser...
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