mercredi 29 août 2007

11:11 de Michael Bafaro

Avec son titre numérique, 11:11 est un film fantastique canadien réalisé par Michael Bafaro en 2004. Il est interprété par Laura Mennell, Paul Dzenkiw, Christie Will, Kristina Copeland, Cathy Weseluck et Chris Harrison.



A 7 ans Sarah Tobias a massacré les assassins de ses parents, deux prisonniers en fuite. Devenue grande cela lui a laissé des séquelles la faisant cauchemarder et halluciner. Mais ces divagations sont-elle juste provoqués par le trauma ? On peut se le demander quand dans son entourage tous ceux qui lui nuisent d'une manière ou d'une autre meurent violemment dans des conditions troubles. De plus le chiffre 11:11, qui était écrit avec du sang à coté du cadavre de sa mère, fait son grand retour.

11:11 pourrait être décrit comme un film de fantôme classique couplé avec une histoire de satanisme et renforcé par une réalisation surfant sur la vague Ringu. Pas détalage de violence ou de sang, donc, mais pas non plus de scénario élaboré. Juste quelques scènes de frousse à la japonaise mais dont les codes ont été soit mal compris soit mal maîtrisés. Les distorsion du temps et de l'image, les flash-back et les ellipses sont maladroites et frustrent plus qu'elle ne terrifient pendant que l'héroïne se ballade, l'air perdu au milieu d'un scénario qui lui échappe. Car Michael Bafaro n'a pas hésité à multiplier les ingrédients, appliquant la recette du Gâteau 100 fois bon avec un résultat brouillon au possible. On a donc le doit à des fantômes, des prophéties, la fin du monde, des teenagers de campus à la Souviens-toi l'été dernier, le diable et des couloirs (beaucoup).

Hésitant entre différents style, le métrage survole tout sans rien approfondir. Ne vous attendez pas à avoir peur, encore moins à être bluffé par des retournements subtils. Seul la fin pessimiste arrive à contrebalancer un peu le bilan. Si vous voulez voir ce que peuvent donner les astuces de Ju-on appliquées par un tâcheron sans talent vous pouvez a la rigueur vous procurer ce 11:11. Sinon ne le regardez qu'en dernier recours, quand vous êtes en manque chronique de petite fille ectoplasmique et de fantômes tremblotant sur des vidéos dégradées.

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