Une bande de rocker japonais incarnés par un véritable groupe se retrouve confronté à une infection zombifiante d'origine extra-terrestre. Pour sauver Ace, un jeune fan les idolâtrant, ils se battent à coup de guitare-katana et d'à-peu-près tout ce qu'on peux imaginer. L'histoire nous gratifié également d'une romance entre Ace et un personnage androgyne incarné par un véritable hermaphrodite (Kwancharu Shitichai dont c'est le seul film également), des méchants trafiquant d'armes et un vaisseau spatial de trois kilomètres de long se faisant trancher en deux par un homme seul.
Alors bien entendu les effets spéciaux numériques sont maladroits et les rockers ne jouent pas très bien la comédie, mais cela s'oublie volontiers face à la générosité brouillonne de l'œuvre. Un telle expérience cinématographique ne peut se faire sans accrocs...
Inénarrable et indescriptible, Wild Zero se rapproche au niveau du style et des idées du célèbre Versus de Ryuhei Kitamura, mais sans les effets de caméras post-matrixiens décomplexés. Un must du cinéma alternatif trash, version rock d'un croisement du Mars Attacks! de Tim Burton du Braindead de Peter Jackson. C'est aussi le cousin nippon du Sars Wars de Taweewat Wantha. Dans un interview à propos de Shaun of the dead, Simon Pegg et Edgar Wright le classent parmi les 5 meilleurs films de zombis de tout les temps. Même si c'est discutable il mérite un peu d'attention. Enfin le rock japonais est quelque chose d'assez intriguant pour justifier le détour.
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