vendredi 7 septembre 2007

Godzilla Final Wars de Ryuhei Kitamura

Godzilla Final Wars (Gojira: Fainaru uôzu) est un film japonais réalisé par Ryuhei Kitamura en 2004, soit 50 ans exactement après le premier Godzilla (celui de Ishirô Honda). Il est interprété par Masahiro Matsuoka, Shin'ichi Ôzaki, Rei Kikukawa, Kazuki Kitamura, Don Frye, Akira Takarada, Kane Kosugi et Maki Mizuno.



Sur terre les monstres géants se multiplient. Dans toutes les capitales du monde les anciens ennemis de Godzilla resurgissent pour piétiner tout ce qui bouge. A Paris, sur l'arche de la défense, nous avons même une mante religieuse issue de Son of Godzilla. L'EDF (pas les électriciens, l'Earth Défense Force) décide alors de réveiller Godzilla prisonnier depuis l'ouverture du film dans les glaces. Une fois le monstre libéré il va pourvoir vaincre pour la seconde fois tout ses adversaires. Et cela dans un unique métrage !

De nombreux fans réactionnaires hurlent quand on chamboule un peu leur habitudes mais il faut reconnaître que le film de Ryuhei Kitamura redonne de la saveur à un soufflet dégonflé depuis longtemps. Après 27 films (28 avec le remake américain de Roland Emmerich), Godzilla avait épuisé la plus part de ses idées. La saga contient même des nanars affolants comme Son of Godzilla et Godzilla Vs. Gigan, tous deux réalisés par Jun Fukuda. Faire un grand bazar avec toute cette soupe de bestioles extraterrestres, mythologiques ou radioactives est divertissant, amusant, et agréable. C'est à cause des réalisateurs fans et hyper-scrupuleux que la saga s'est dégradée. Kitamura a son style : pose des acteurs, caméra folle, action spectaculaire irréaliste et manteaux de cuir. On savait donc ce qu'on allait avoir : des guerriers issus de l'imagerie de Versus combattant aux cotés de Godzilla tous les monstres de la saga à la fois.

Dans on bonne saga il faut tout chambouler de temps en temps, histoire de remettre les pendules à zéro. Godzilla Final Wars arrive à temps pour le cinquantième anniversaire du lézard et est à mes yeux un des meilleurs opus. Oui Kitamura c'est de la caricature de Matrix, mais c'est décomplexé et sans prétention (tout le contraire de Matrix, quoi). Versus, Azumi et Aragami sont des films que j'aime car ils ne cherchent pas à me snober avec des effets lourds. Ils assument le coté ridicule du bullet-time et exploitent intelligemment divers angles de caméra inhabituels...

1 commentaire:

Unknown a dit…

100% d'accord avec toi. Il n'y avait que lui (Kitamura) pour nous faire avaler le retrour de Minya!

On attend maintenant avec impatience Godzilla 3-D (en cours de réalisation par Yoshimitsu Banno à qui on a pourtant interdit à l'époque la réalisation d'un autre Godzilla...)

Ghidorah
Acheter et entretenir sa tronçonneuse