dimanche 16 septembre 2007

Tomie: Rebirth de Takashi Shimizu

Tomie: Rebirth est un film japonais sorti en 2001. C'est le quatrième volet de la saga Tomie. Il est réalisé par Takashi Shimizu et interprété par Miki Sakai, Satoshi Tsumabuki, Kumiko Endou, Masaya Kikawada, Shûgo Oshinari et Yuri Hachisu.



Takashi Shimizu est connu pour avoir réalisé six fois le même film. Entre les deux Ju-On: The Curse pour la télévision qui se ressemblaient déjà énormément, leurs remakes respectifs pour le cinéma (Ju-On: The Grudge 1 et 2) et enfin leur réinterprétation américaine (The Grudge 1 et 2) il pourrait candidater au Guiness book. Sans oublier que tout ces films sont des versions allongées des deux courts métrages qu'il avait réalisé pour l'anthologie Gakkou no kaidan G, à savoir Katasumi et 4444444444. Evidemment cela détient et quand on lui confie le personnage de Tomie, inventé par Junji Ito dans un brillant manga horrifique et porté a l'écran par Ataru Oikawa puis Toshirô Inomata et enfin Tomijiro Mitsuishi, il ne peut pas s'empêcher de faire de la femme démon au pouvoir de séduction illimité une sorte de Kayako Saeki. Tomie tue désormais par la peur qu'elle impose et plus simplement par la folie qu'elle engendre chez les hommes.

Tout commence pourtant normalement (pour un Tomie) : un artiste est occupé à peindre sa petite amie, Tomie (Miki Sakai). Cette dernière critique son travail et se fait donc sauvagement assassiner par son amoureux. Deux amis vont aider le peintre à enterrer le corps mais cela ne les mettra pas à l'abri de la malédiction. Tomie va reparaître et susciter suicide et mort. C'est d'abord l'artiste qui mettra fin à ses jours en voyant resurgire sa dulcinée, avant que la démone au visage d'ange ne se fasse exécuter une seconde fois...

Tomie est éternelle et nul ne peut la fréquenter sans conserver sa santé d'esprit ou sa vie. L'idée est toujours la même mais la saga ne s'essouffle pas. Le personnage est traité ici sous un angle beaucoup plus proche du film de fantôme à la Ring et curieusement ça lui va très bien. Les images sont belles, les éclairages soignées et tout les plans sont cadrés avec précision. C'est bien réalisé, un peu trop clinique et précis dans les effets mais diablement efficace. Un volet plus qu'honnête dans une longue et jeune saga (7 films en 6 ans).

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