lundi 10 septembre 2007

Dreamscape de Joseph Ruben

Dreamscape est un film américain réalisé par Joseph Ruben en 1984 sur un scénario de David Loughery et Chuck Russell. Il est interprété par Dennis Quaid, Max Von Sydow, Christopher Plummer, Eddie Albert et Kate Capshaw.



Joseph Ruben, réalisateur du calamiteux Mémoire effacée, n'a pas toujours tenté de camoufler sous des révélations vaguement inspirée des X-files l'indigence de ses scénarios. Dans les années 80 il réalise Le Beau-père (dont un remake est en production) et Dreamscape, un film de science-fiction avec une histoire de télépathie, de pouvoirs mentaux et d'assassinats.

Un projet gouvernemental se charge de former des parapsychologues capables d'entrer dans les rêves des autres a fin de pouvoir diagnostiquer certains troubles du sommeil et les guérir. Un jour le président des États-Unis est admis comme patient. Bien entendu certains vont profiter du sommeil de l'homme le plus puissant du monde pour tenter de l'assassiner et notre héros Alex Gardner (Dennis Quaid), aidé par Jane DeVries (Kate Capshaw) va devoir le sauver.

Même s'il s'agit d'un film exploitant le succès de Scanners de David Cronenberg ne vous attendez pas pour autant au même degré d'intensité (et a voir une tête exploser). Ici, comme dans Les Griffes de la nuit, mourir dans un rêve fait mourir en vrai, mais cela très proprement. L'exploration du subconscient est cependant bourrée de dangers car dans les cauchemars tout peut arriver...

Avec son intrigue bien ficelée, ses acteurs brillants (Christopher Plummer et Dennis Quaid sont trop rarement en tête d'affiche) et ses scènes oniriques emplies d'effets spéciaux, Dreamscape satisfera le cinéphage en manque de science-fiction. A sa sortie l'accueil fut excellent et l'œuvre fit même l'objet d'une Nomination au Grand Prix, lors du Festival international du film fantastique d'Avoriaz en 1985 avant de se faire griller par Terminator de James Cameron (ce qui se comprend aisément). Musique, effets spéciaux, originalité de l'histoire et manière de s'habiller ont certes vieilli mais pas suffisamment pour vous dispenser de le voir.

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