samedi 25 février 2012

The Nostalgia Critic de Doug Walker

The Nostalgia Critic est une émission en ligne écrite, réalisée et interprétée par Doug Walker depuis 2007. A l'heure actuelle, elle compte 193 épisodes (et 42 épisodes hors-série).



Dans les cinéphiles déviants, on compte une famille assez particulière de clients : les amateurs de nanars. Représentés par Nanarland en France, ils font l'objet de divers cultes. Regardez les débats sur Manos: The Hands of Fate ou Plan 9 from Outer Space et vous verrez qu'internet est un drôle d'endroit où l'on se bat pour savoir si Uwe Boll est plus mauvais qu'Ed Wood .

Pour les anglophones, il existe un site web consacré aux critique de ces films, mais contenant également des centaines d'autres pépites : That Guy With The Glasses. C'est un vrai paradis, sur lequel vous perdrez aisément des dizaines d'heures.

Dessus vous découvrirez les vidéo de The Nostalgia Critic, un personnage charismatique interprété par Doug Walker qui se déchaine sur les mauvais films des années 80 et 90. Très inspiré du duo formé par Siskel et Ebert, une référence pour les cinéphiles, Doug les cites souvent (notamment dans son épisode consacré à North).

En vrac vous trouverez des critiques de Cool as Ice, de The Next Karate Kid, de Batman and Robin et de Jack Frost, mais également des épisodes inclassables comme une série de Top 11 (référence ouverte à Spın̈al Tap). Il ne s'agit pas de n'importe quels tops 11, puisque nous avons le Top 11 Drug PSAs ou le Top 11 Cereal Mascots.

Une autre série d'épisodes, plus sérieuse, est consacrée à des duels entre des films et leurs remakes (Old Vs. New: True Grit ou Old Vs New: Willy Wonka). Enfin, il y a des épisodes complètement hors-série, comme cette fameuse bataille qui l'opposa à l'Angry Video Game Nerd (The Battle of Epic Proportions et AVGN Vs. NC Final Battle).

Instigateur de That Guy With The Glasses (au départ une simple chaine Youtube), Doug Walker a rapidement été rejoint par une multitude de critiques qui partagent tous son site web ainsi que son goût pour la dérision. Eux aussi méritent d'êtres découverts, même si Walker demeure la star incontesté de son site web.

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