Kanzaki Nao est une jeune fille d'une naïveté et d'une honnêteté frisant la bêtise. Un jour elle se retrouve inscrite contre son gré à un jeu : le Liar Game, mis en place par une organisation secrète apparemment spécialisée dans les escroqueries. L'objectif de la première manche est de dérober cent millions de yens à son concurrent. Tous les joueurs reçoivent cent millions de yens dès le départ. A la fin de la première manche ils doivent les rendre, mais conservent l'excédent. Donc ils peuvent perdre jusqu'à cent millions ou gagner jusqu'à cent millions. Assez sotte, notre héroïne s'empresse d'aller expliquer à son concurrent que c'est un mal entendu et qu'elle ne veut pas jouer. Il lui répond qu'il va s'occuper de clarifier tout ça et lui prend ses cent millions de yens afin de pouvoir les rendre aux organisateurs. Mais c'est juste un prétexte pour empocher son argent...
Rapidement Nao demande de l'aide à Akiyama Shinichi, un ancien escroc, qui récupère sans problème la somme et se retrouve donc enrôlé dans la seconde manche. La série décolle réellement à partir de là.
Basé sur une succession d'escroqueries, de stratégies et de mensonges, Liar Game est réellement prenant. Ce qui plaît dans le tournoi ce ne sont pas ses règles, mais son absence de règles, entraînant dans des jeux très simples des retournements complexes. Ainsi 22 joueurs participent au jeu des minorités (vote dans une urne à une question binaire, ceux qui sont dans la majorité sont éliminé, les autres participent au vote suivant). Comme il y a de l'argent en jeu, et donc la possibilité de partager les gains, des équipes apparaissent, tenues par des contrats dûment signés (rien ne précise que c'est interdit). Mais on assiste aussi à des falsifications diverses, à des trahisons et à bien d'autres coups de théâtre.
Les acteurs sont charismatiques, le générique d'ouverture est de toute beauté et le rythme est soutenu. Avec ses emprunts à Saw et à Kurosagi, Liar Game réjouira les fans de probabilités, de statistiques et de jeux simples aux possibilités infinies.
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