Comme Liar Game, Kurosagi est un drama centré sur des duels d'intelligence. Mais ici pas de jeu ni de comité d'organisation, puisque le cadre des affrontements est la réalité.
Il y a trois types d'escrocs : les Shirosagi, qui arnaquent les gens avec leur ruse, les Akasagi qui trompent en manipulant les sentiments et Kurosagi, qui se nourrit des Shirosagi et des Akasagi. Tout comme Dexter est un tueur en série de tueurs en série et Abel Nightroad (Trinity Blood) est un vampire de vampires, Kurosagi est un escroc d'escrocs. Vouant une haine illimitée à ses semblables, son père s'étant suicidé suite à une arnaque l'ayant ruiné, Kurosagi, aidé par un vieil homme mystérieux monayant ses informations, dépouille, épisode après épisodes, divers escrocs avant de rendre l'argent ainsi récolté aux victimes.
Les arnaques présentées sont variées, bien que souvent classiques. Elles touchent aussi bien à la foi (fausse voyances) qu'aux sentiments (séduction et contrats de mariages frauduleux) et à la bonne vieille cupidité (la base de toute escroquerie). La série est suffisamment courte pour ne pas s'essouffler et quand le onzième épisode arrive toute la magie est encore là.
En plus d'une réalisation destinée à la télévision, donc assez peu travaillée, Kurosagi souffre d'un défaut de casting, puisque l'acteur principal, Tomohisa Yamashita, est à la base un musicien. A vous de voir si la qualité du scénario est suffisante pour compenser. Sinon Yasuharu Ishii est en train d'en réaliser une adaptation cinématographique, Eiga: Kurosagi, que j'attends d'un pied ferme.
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