Après Mothra de Ishirô Honda en 1961, Mothra contre Godzilla et Ghidrah, le monstre à trois têtes (toujours de Ishirô Honda) en 1964, Godzilla, Ebirah et Mothra : Duel dans les mers du sud de Jun Fukuda en 1966, Les Envahisseurs attaquent (de devinez qui ? Ishirô Honda !) en 1968, Godzilla vs Gigan de Jun Fukuda en 1972, Godzilla vs Mothra de Takao Okawara en 1992 et, bien entendu, Rebirth of Mothra, de Okihiro Yoneda, en 1996, voilà le retour du papillon géant le plus populaire du monde.
Dans ce second volet de la nouvelle trilogie consacrée à Mothra, Dagahra, un dragon des mers ailé de 73 mètres de long, se réveille après que la pollution océanique ait atteint un certain niveau et émerge des abysses pour détruire tout ce qui lui passe entre les griffes.
Inutile de fouiller votre mémoire, ce Dagahra est une création originale faisant ici sa première apparition. Il est capable de tirer des rayons lasers avec sa bouche, de faire des éclairs et des tornades, de sécréter des toxines, de voler à mach 10, de nager et même de marcher. Pour le vaincre Mothra devra développer des trésors de volonté et de courage se transformant en Rainbow Mothra puis en Aquamothra (les Pokémons son enfoncés, Mothra possède plus de niveaux d'évolutions que n'importe lequel d'entre eux).
Du côté de la réalisation et des effets spéciaux, il n'y a pas grand chose à dire. Le film ne dispose certes pas de moyens hollywoodiens, mais est loin de l'indigence. Cela tient du spectacle de cirque : généreux dans les artifices et classique dans leur utilisation. La thématique écologique est plus présente que jamais, puisque la présence même de la bête est justifiée par la pollution, mais le papillon bariolé défend toutes les créatures vivantes, y compris les humains, comme si elle était le seul parmi les monstres géants à croire encore en nous.
Fans de kaiju eiga et cinéphiles à l'âme d'enfant trouveront leur compte dans ce Rebirth of Mothra II, certes naïf et simpliste, mais remplis de bons sentiments sincères. Ce n'est pas du niveau d'un des nouveaux Gamera ou des plus grands Godzilla, mais ça reste du cinéma sympathique.
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