Comme les deux premiers films de la saga, Wishing Stairs se déroule entièrement dans une lycée pour jeune filles. Cette fois, l'intrigue est centrée sur deux jeunes amies étudiant la danse classique dans l'espoir d'entrer dans une prestigieuse école de ballet russe. Malheureusement une seule place est disponible et elle sera attribué à la meilleure. Par ailleurs, une légende locale raconte que si on compte à voix haute les vingt-huit marche de l'escalier menant au dortoir, une vingt-neuvième marche apparaît. En la franchissant, il est alors possible de voir un de ses souhaits exaucés.
Wishing Stairs est une histoire d'obsession pour l'art et d'amitié brisée par la compétition. Riche en références musicales et chorégraphiques, il s'éloigne cependant de ses deux illustres aînés en narrant un véritable récit surnaturel, avec des éléments fantastiques ayant une grande influence sur le fil du récit. La narration est complexe et fluide, faisant volontairement un parallèle entre les personnages du film et ceux du ballet Giselle, lui-même au centre de l'intrigue.
Comme souvent avec les productions coréennes fantastiques, la photographie est sublime, la musique judicieusement composée et le casting irréprochable. Dommage que tout ait déjà été vu et revu des dizaines de fois... C'est du classique, léché, travaillé, millimétré, mais du classique tout de même.
Moins émouvant que Memento Mori et moins dénonciateur que Whispering Corridors, Wishing Stairs n'atteint pas le niveau des deux premiers opus. Il est cependant plus abordable et représente une approche frontale du genre qui ne devrait pas décevoir les fans de fantômes asiatiques.
Amateurs de jeunes filles en blanc aux cheveux longs, voilà votre dose quotidienne. Les autres se rabattront sur Whispering Corridors 1 et 2, sur Deux Soeurs, Phone ou Bunshinsaba. A moins qu'ils ne préfèrent se tourner vers le Japon (là, la liste est trop longue)...
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