samedi 7 avril 2012

Mega Shark vs. Giant Octopus de Jack Perez

Mega Shark vs. Giant Octopus est un film de science-fiction américain réalisé par Jack Perez en 2009. Il est interprété par Lorenzo Lamas, Deborah Gibson, Sean Lawlorn, Vic Chao, Jonathan Nation, Mark Hengst et Michael Teh.



Suite à une opération militaire hasardeuse, deux monstres géants prisonniers de glaces sont involontairement libérés : un mégalodon et une pieuvre titanesque. Dès lors, ils vont semer le chaos dans tous les océans, se déplaçant à une vitesse hallucinante et ratissant à eux deux un territoire démesuré. Le destin de l'humanité repose désormais entre les mains de quelques scientifiques (reconnaissables à leur blouse blanche et à leur mépris des forces armées).

Connu des amateurs de nanars, notamment pour son titre improbable, Mega Shark vs. Giant Octopus représente parfaitement la série B destinée au marché vidéo et aux chaines câblées. Avec une intrigue prévisible, des personnages stéréotypés et son lot d'effets spéciaux, le film de Jack Perez remplit parfaitement son contrat, donnant exactement au spectateur ce qu'il attend d'une telle production.

Certes les CGI ressemblent au projet de fin d'année d'un étudiant infographiste en début de formation. Certes tout semble filmé dans deux ou trois décors alors que l'intrigue se déroule un peu partout dans le monde. Mais Mega Shark vs. Giant Octopus est généreux. Il nous offre des scènes improbables, comme cette avion de ligne dévoré en plein vol par un mégalodon affamé, ces manipulations de biochimie, bariolées et fluorescentes, et ces militaires qui torpillent à l'aveugle tout ce qui bouge.

Le film de Jack Perez nous propose aussi une romance mielleuse, des débats scientifiques pathétiques et des répliques idiotes. Par exemple, l'héroïne écoute du Johann Sebastian Bach quand elle fait de la plongée sous-marine (avec un appareil volé) et explique plus tard que c'est du Mozart, ce qui équivaudrait a peu près à confondre Metallica avec Édith Piaf.

Certes, ce n'est pas au niveau d'un vieux Gamera, mais pour un film américain de monstres géants, on s'amuse beaucoup et on ne s'ennuie pas un instant. Bref, nous avons ici du nanar de taille.

Aucun commentaire: