Je l'ai toujours dit : il faut se méfier des nouvelles technologies. Les téléphones cellulaires en particulier sont des machines à tuer : en plus de coller des tumeurs au cerveau ils transmettent des malédictions (voir à ce sujet La Mort en ligne et Phone). Dans The Signal c'est un déchainement d'ultra-violence débridée qu'ils déclenchent chez leurs malheureux utilisateurs, brisant la trame même de la logique humaine. Les portables ne sont d'ailleurs pas les seuls fautifs, puisque la télévision hertzienne, le câble et le lignes fixes jouent aussi leur rôle.
Instructif sur le fond (on y apprend que le sécateur est l'arme ultime et que toutes les menottes ont les mêmes clefs), The Signal est une bonne surprise, même si les amateurs de Stephen King n'y verront qu'une pale imitation de The Cell (dont Eli Roth devrait d'ailleurs tirer un film, selon certaines sources). Confié à trois réalisateurs, chacun responsable d'un segment, le métrage change plusieurs fois de ton, faisant varier les plaisirs mais restant merveilleusement cohérent. Parfois on pense à un mélange de Phénomènes et de Shaun of The Dead (la seconde "transmission" est un bijoux d'humour très noir). D'autres fois c'est du côté de 28 Jours plus tard qu'il faut chercher les similitudes...
Même si son dénouent larmoyant est inadmissible, bricolé maladroitement par le troisième larron, The Signal est un bon film qui mérite le détour ne serait-ce que pour que pour ce couple flegmatique qui organise une petite fête pour le nouvel an, fête dont l'organisation se voit sérieusement chambouler par les évènements.
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