dimanche 25 janvier 2009

Resident Evil: Degeneration de Makoto Kamiya

Resident Evil: Degeneration est un film d'animation d'horreur japonais réalisé par Makoto Kamiya. Les voix originales (anglaise) sont doubblée par Paul Mercier, Alyson Court, Laura Bailey, Steven Blum, Roger Craig Smith et Michelle Ruff.



Oubliez le catastrophique Resident Evil de Paul W.S. Anderson et ses suites détestables (Resident Evil: Apocalypse et Resident Evil: Extinction). Voilà Resident Evil: Degeneration, ce qu'aurait dû être l'unique véritable adaptation au cinéma d'un des meilleurs survival horror de tout les temps. Les fans du jeu le savent tous : l'ambiance de ce petit bijoux d'épouvante était, dès le départ, très cinématique, avec des caméras fixes (pour des raisons techniques) exploitant des angles inhabituels et spectaculaires. Mais le meilleur dans tout ça, en plus d'un gameplay extraordinaire et d'une bande son pleines de bruitages terrifiants, c'était les cut scene en images de synthèse. Pure moments d'esbroufe comme seuls les japonais en savent faire, ces courts-métrages intégrés aux jeux venaient renforcer l'identité des personnages. Tout les joueurs se souviennent de la classe de Chris Redfield et du charisme de Barry Burton.

Le choix d'un film entièrement en images de synthèse, avec une recherche du photo-réalisme à la Final Fantasy, les créatures de l'esprit (ou Final Fantasy VII Advent Children, si vous préférez) était donc tout indiqué pour traiter le sujet oh combien sérieux, de Resident Evil et de son virus T qui transforme tout le monde en zombi. Comme toujours avec les productions nippones de ce type, l'exploit technique est présent. Mais la vrai surprise c'est que Degeneration ne se limite pas à ça.

Resident Evil: Degeneration bénéficie d'un véritable scénario basé directement sur celui, relativement élaboré, des jeux. Démarrant sur une attaque de zombis dans un aéroport et éclaircissant au final une conspiration terroriste tournant autour des virus T et G, ce script apporte son lot de rebondissements, certes prévisibles mais toujours divertissants. Le reste du temps, on aligne les headshots, les cascades spectaculaires, les scènes d'angoisse et les monstres baveux. Que demander de plus ?

Aucun commentaire: