Tout commence avec Puchit, un jeune cadre peu compétent, plaqué par sa fiancée pour des raisons financières et perdant dès les premières minutes du film son emploi. Il reçoit alors un coup de fil lui proposant de participer à un jeu constitué de 13 épreuves de difficulté croissantes avec 100 millions de bahts à la clef. Mais les actions demandées sont de plus en plus répugnantes et illégales.
Une succession de défis avec une grosse somme d'argent en jeu ce n'est pas vraiment une idée neuve. Dans le genre nous avons par exemple House of 9, centré sur un huis-clos psychologique et Tokyo 10+01, un délire total réalisé par Higuchinsky (responsable de l'incroyable Uzumaki).
Contrairement à des films comme Saw, Battle Royale où Naraka 19, où c'est l'instinct de survie qui motive les joueurs à réussir leurs épreuves où à vaincre leurs concurrents, la seule motivation qu'à le héros dans 13 jeux de mort c'est l'argent, ce qui le rend immédiatement moins sympathique, même si sa bonne volonté et sa nature docile et généreuse permettent une certaine empathie. Puchit a la possibilité d'arrêter à tout instant la partie s'il renonce à ses gains, et le tour de force de l'oeuvre est de le faire oublier au spectateur.
La réalisation est simple et directe avec certaines scènes qui s'éternisent jusqu'à ce que la répugnance du spectateur soit totale. Le scénario, pour sa part, est un peu léger et cousu d'incohérences et de maladresses mais cela se pardonne facilement quand on constate l'efficacité de l'ensemble. 13 jeux de mort est la confirmation qu'après Art of The Devil de Tanit Jitnukul, 999-9999 de Peter Manus et The Unseeable de Wisit Sasanatieng, la Thaïlande est un nouvel eldorado du cinéma horrifique.
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