Max Skinner hérites d'une propriété dans le midi de la France et entourée de vignes. Il trouves quelques jours dans son emploie du temps surchargé pour partir la visiter et, une fois sur place, tombes immédiatement amoureux de l'endroit et des souvenirs heureux de son enfance s'y rattachant.
Curieusement cet oeuvre offre une vision de notre pays aussi réaliste, ou caricaturale, à vous de voir, que celle diffusée par certains de nos propres productions nationales, préchant la beauté de la France profonde et l'amour qui émane des riches vignes et des verts pâturages.
Comme toujours avec Ridley Scott la réalisation est impeccable et les cadrages savants savent se faire oublier tant ils semblent naturels. Au lieu de jouer avec les ombres comme c'était le cas dans Les Duellistes ou d'abuser de l'obscurité à la mode Alien, Ridley Scott illumine son film d'un soleil radieux, usant et abusant avec art des éclairages naturels. N'attendez cependant pas un film extraordinaire ou empli de dilemmes cornéliens et de décisions passionnées : les personnages sont gentils, les vins sont fins, tout le monde est beau et l'intrigue avance comme sur des roulettes, prévisible mais attendrisante.
Une grande année n'est absolument pas déviant mais reste vraiment sympathique si l'impression de déjà-vu ne vous dérange pas. Un peu de chaleur ça fait du bien de temps en temps. De toutes façon, rien que pour ses images il vaut largement le détour.
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