Stephen King est une vrai manne pour Hollywood. Si on comptes les films tirés de ses oeuvres, les séries télévisée et les téléfilms on trouve un total de 100 titres depuis l'adaptation de Carrie par Brian De Palma en 1976. Dans cette interminable liste le tout juste passable côtoie l'excellent. Tout le monde connaît The Shining de Stanley Kubrick ou Misery de Rob Reiner mais qui se souvient de Cat's Eye de Lewis Teague ou de Sleepwalkers de Mick Garris ? La question est donc de savoir dans quelle catégorie entre 1408.
La nouvelle 1408 est dans Tout est fatal. En fait c'est sans doute l'histoire la plus simple qu'on puisse concevoir. Après avoir écrit 10 nuits dans 10 maisons hantées, 10 nuits dans 10 cimetières hantés et 10 nuits dans 10 châteaux hantés, Mike Enslin, un auteur cynique et incrédule, est en occupé à finaliser 10 nuits dans 10 chambres d'hôtels hantées. Il pénètre donc dans la fameuse chambre 1408 du Dolphin Hotel à New York où une cinquantaine de personnes sont déjà soit mortes, soit devenues folles. Évidemment Gerald Olin (Samuel L. Jackson, très convaincant) tente de le mettre en garde, mais Mike est un sceptique...
La chambre est hantée. Très hantée, en fait, puisque jamais personne n'y a tenu plus d'une heure. Notre héros est rapidement plongé dans un cauchemar indicible et va devoir lutter pour survivre. L'oeuvre repose sur un horreur essentiellement psychologique, avec un abus évident de dislocation narrative (retour dans le temps, éveils en cascade, flash-backs montés en cut). C'est efficace et direct, même si à la fin du métrage on commence à avoir saisi le fonctionnement de la chose et à s'ennuyer un peu. Quand on regarde le matériel de base (une très courte nouvelle, et pas des meilleurs) on ne peut cependant qu'être admiratif. Enfin, ça fait du quoi à patienter en adaptant que The Mist de Frank Darabont sorte...
1 commentaire:
C'est vrai qu'à un moment donné on se dit "ça va... on a compris le principe..." et qu'on s'attent, malheureusement en vain, a quelque chose de nouveau, mais ce film a néanmoins le mérite d'avoir réussi a me stresser ce qui, pour un film sortant des grands studios américains, est plutôt inhabituel. Pour un auditoire normal -par opposition aux cinéphiles déviants- ça doit être une expérience relativement traumatisante...
-Ghidorah
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