Tout commence par l'enlèvement d'un sympathique jeune homme qui venait de proposer son aide à une demoiselle qui l'avait bouclé dans la rue. Enchainé à d'autres victimes et encagoulé, il repend ses esprits face à un présentateur télé affublé d'un masque de clown. Ce dernier leur explique que, suite à un casting passé quelques mois plus tôt, ils ont tous été sélectionné pour participer à une émission de télé-réalité extrême. Afin d'obtenir 20 000 dollars et une célébrité bien méritée, ils devront passer la nuit dans une prison désaffectée, haut-lieu du paranormal.
Après le désistement d'un candidat qui s'éclipse en taxi nous avons le droit à la présentation de nos personnages. On fait dans le classique : une intello à lunette prétentieuse, un homosexuel caricatural, un noir baraqué, une bimbo, etc. Dès-lors, le jeu peut commencer.
Alors que de loin The Task ressembalit à un clone de Cube ou de House of 9, nous voilà avec un jeu de piste simple et linéaire. Faire passer une nuit dans une prison hantée à une bande de stéréotypes pour en tirer une émission de téléréalité, ce n'est pas très original. C'était à peu de choses près le script d'Épisode 50 (qui commençait dans un hôpital, mais se terminait bien dans une prison). Là, la nouveauté, c'est que nos candidats doivent passer des épreuves "terrifiantes", qui tiennent quand même plus de Fort Boyard que de Saw.
Alors, il y a un twist (c'est hanté pour de bon), puis un twist dans le twist (c'est du cinéma), puis un twist dans le twist dans le twist. Tout ça reste assez convenu sans jamais être bon ni mauvais. A voir a la rigueur, pour les amateurs de train fantôme et de fausse frousse à base de faux sang (je sais, au cinéma c'est toujours du faux sang, mais là c'est vraiment censé en être).
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