lundi 9 février 2009

No Man's Land: The Rise of Reeker de Dave Payne

No Man's Land: The Rise of Reeker, ou Reeker 2, même si c'est certainement une préquelle, est un film d'horreur américain réalisé par Dave Payne (monsieur "Alien Terminator", un des plus gros navets de l'histoire du cinéma qui arrive en plus à souiller deux chef d'oeuvres à la fois avec son titre). Il est interprété par Michael Robert Brandon, Michael Muhney, Lew Temple, David Stanbra, Lyne Odums, Lawrence Thomas et Robert Pine.



The Rise of Reeker s'ouvre sur un meurtre non pas perpétré par la créature surnaturelle adepte des perceuses que nous connaissons tous, mais par un simple tueur en série. Car apparemment la mort sélectionne ses assistants dans le mondes des psychopathes. Évidemment, il se fait capturer, passe sur la chaise électrique et revient pour remettre le couvert !

Reeker était regardable. Hésitant entre le slasher et le survival il reposait essentiellement sur de solides effets graphiques et des mises-à-morts très gores. Son point faible c'était cette volonté maladroite d'insérer à tout prix un twist fantastique new-age. Éculé, prévisible, incohérent et "trop facile", ce dernier gâchait un peu la sauce et pillait Hellraiser: Hellseeker et Hellworld. L'avantage d'une suite, se dit-on, c'est que le twist étant déja éventé on va pouvoir ce concentrer sur le véritable cœur du problème : l'éradication systématique d'une bande d'américains dépassés (avec, si possible, quelques filles qui crient dès qu'elle se cassent un ongle, et des adolescent qui boivent de la bière quand ils doivent monter la garde parce que 3/4 de leurs amis se sont fait éventrer devant leurs yeux).

Grosse surprise : les personnages sont tous compétents. Nous avons trois petites frappes sortant d'un casse (donc armés), deux flic (dont le vieux, un peu gras, qui va crever à 24 heures de sa retraite), un indien mystique qui sait ce qui se passe et deux femmes plutôt débrouillardes. Bon, tout n'est pas roses et nos héros ne pensent jamais à utiliser leurs armes sur "la chose", mais ça on a l'habitude (c'est le syndrome "on va faire exploser la cuve de gaz en utilisant la chasse des chiottes comme détonateur alors que nous avons en tout 5 armes de poing, plus je ne sais combien de couteaux").

Dave Payne exploite l'environnement désertique, s'inspirant certainement de La Colline a des yeux. Les effets spéciaux sont soignés et le ton reste proche de celui employé dans Reeker. Donc, si vous aimez le genre, The Rise of Reeker est un bon investissement.

Aucun commentaire: