mardi 17 février 2009

Game Box 1.0 de David et Scott Hillenbrand

Game Box 1.0 est un film américain de David et Scott Hillenbrand sorti en 2004. Il est interprété par Nate Richert, Danielle Fishel, Patrick Kilpatrick, Patrick Cavanaugh et Robert Tena.



Nash, un beta-testeur professionnel, geek à ses heures perdues, reçoit par la poste une console, la Game Box 1.0. Cette dernière se connecte directement au cerveau à l'aide d'un casque inspiré de celui de Brainstorm de Douglas Trumbull (avec Christopher Walken, sorti en 1983, un film qui cagne à être connu).

Les cinéphiles le plus déviant, ou les bienheureux ayant eut la chance de voir Cinéastes à tout prix, se souviennent de ce film de Jean-Jacques Rousseau (le cinéaste, pas d'écrivain) qui commence par « Vingt ans plus tard ». Gamebox 1.0 commence pour sa part par « Une semaine plus tôt ». Pour corser le tout, le message est doublé avec un ton hyper sérieux et fataliste - l'intonation qu'on emploie pour dire « Dans un monde en proie au chaos » ou « En 30320 la troisième guerre mondiale à réduit la terre en cendre », vous voyez de quoi je parles ? La même voix double d'ailleurs avec la même expression tout les messages informatifs, du genre « Los Angeles » ou « le matin ».

Avec un fond copié sur Les Griffes de la nuit (quand ils cauchemardent, les joueurs meurent dans la vraie vie, avec les même blessures internes que celles infligées dans leurs rêves), une thématique pompée sur Stay Alive de William Brent Bell (où un survival horror s'avère être fatal), et des références à GTA, Vidéodrome et eXistenZ, Game Box 1.0 fait feu de tout bois. On y trouve aussi une bonne dose de 2001: A Space Odyssey (la voix de l'ordinateur, et sa façon calme d'annoncer les pires crasses avec détachement), de Virtuosity et de Tron (que des bonnes choses, donc).

La soupe prend plutôt bien. Les effets spéciaux sont bizarres mais fonctionnels... Là où un film comme Passé virtuel misait sur une réalité virtuelle photo réaliste et indistinguable de notre monde, Game Box 1.0 donne vraiment l'impression de regarder un jeu (pas un titre moderne, plutôt un de ces machins maladroit à là Under A killing Moon ou Lands of Lore 3, avec des séquences en vidéo incrustées dans des décors numériques).

Le scénario, sans être exceptionnel, est cohérente. On est cependant loin d'une réflexion sur le jeu vidéo du niveau de Otogiriso (Ten Shimoyama) ou de Avalon (Mamoru Oshii) et l'ensemble s'adresse à un publique qui n'est pas forcément accro à la X-box ou aux FPS.

Ah, et pour ceux qui voudraient savoir, le soit-disant clone de Tomb Raider que teste le héros est en fait Riddle of the Sphinx: An Egyptian Adventure (pour Halo vous l'avez tous reconnu, donc je ne vais pas vous faire l'affront de le citer).

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