lundi 4 février 2008

Un justicier dans la ville 3 de Michael Winner

Le Justicier de New York ou Un justicier dans la ville 3 (Death Wish 3 en VO) est un film policier américain réalisé par Michael Winner. Il est interprété par Charles Bronson, Deborah Raffin, Ed Lauter et Martin Balsam.



Il ne fait pas bon de faire parti de l'entourage de Paul Kersey. Dans le premier film sa femme est tabassée à mort et sa fille est violée, ce qui justifiait la transformation du héros, un ancien objecteur de conscience avec le cœur bien à gauche, en un Punisher sans pitié exécutant les voyous de New York à un rythme infernal. Dans le second volet, Paul Kersey habite à San Francisco et s'est calmé. Pas de chance, car une autre bande de sauvageons tue sa bonne et viole à nouveau sa fille qui, énervée par cet répétition scénaristique, se suicide. Ça ne s'arrête pas là puisque Un justicier Dans la ville 3 s'ouvre sur le passage à tabac d'un ami du héros.

Injustement accusé du meurtre de ce pauvre Charlie ayant commis l'incroyable faute d'avoir un lien avec lui, le justicier favori des défenseurs du port d'arme va se voir proposer un marché : soit il croupit en prison, soit il part nettoyer une banlieue un peu chaude, de manière officieuse, bien entendu.

Un justicier dans la ville 3 est un film intéressant et instructif. On y apprend qu'une voiture de police peut exploser si on tue ses propriétaires (si, si, j'ai vérifié, au milieu de la baston finale deux flic se font descendre et leur voiture proteste en explosant), que les gangs sont armés de grenades et d'uzi et vivent en rackettant une population 10 fois moins nombreuse qu'eux, que les poubelle peuvent arrêter les balles (plus précisément les ogives surpuissantes du 475 Wildey Mangum customisé qu'affectionne Paul Kersey) et enfin que la police est impuissante car elle n'a aucun charge à retenir contre des voyous qui se contentent de leur tirer dessus. Heureusement, à la fin, tout le monde s'énerve et se rebelle contre l'oppression des gangs. D'où un final dans la joie et la bonne humeur où les balles fusent et les maisons explosent, le tout ponctué de cris d'allégresse. En guise de conclusion, le méchant est vaporisé à l'aide d'une roquette anti-tank (non, il n'est pas dans un véhicule). Heureusement que ce genre d'arme est en vente libre aux États-Unis sinon comment les citoyens se défendraient-ils ?

Plus sérieusement, s'il y a bien un vigilant movie qui caricature le genre à l'extrême c'est ce Death Wish 3. Tolérance Zéro et Death Sentence peuvent aller se rhabiller. Ici c'est du Mad Max contemporain.

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