Alors qu'une fête est organisée dans un immeuble désaffecté qui va être détruit sous peu, plusieurs invités reçoivent une invitation par texto pour une seconde boom dans le même building. Une fois arrivé sur place, ils ne tarderont pas à découvrir que le jeu de piste organisé par leur hôte mystérieux est mortel (au sens littéral du mot).
Vous connaissez certainement ces aventures qui se résument à une succession de pièges injustes et de monstres. Les amateurs de jeux vidéo pensent à Diablo pendant que les vieux joueurs adaptes des dés et du papier millimétré se souviennent de Tomb of Horrors, le légendaire module de Gary Gygax pour Donjons et dragons. Sur le papier, Steel Trap devait être ça, les monstres en moins : un labyrinthe de pièges et de fausses issues, avec un maître de donjon sadique caché derrière son écran dont la seule joie est de voir ses joueurs mourir.
Pour son premier long-métrage, Luis Cámara fait preuve d'une certaine maladresse. Les pièges sont secondaires, tout comme les personnages aux personnalités stéréotypées, et il ne reste rapidement plus que la petite enquête que mènent les victimes pour savoir qui est le tueur ainsi que les meurtres. Cela donne donc un honnête slasher dont la saveur est rehaussée par son esthétique morbide, très inspirée du giallo.
Au final, Steel Trap s'égare dans divers genres : le huis clos à la House of 9, le slasher, le film de couloir et, bien entendu, le clone de Cube avec une pincée de Saw. Il n'excelle dans aucune de ces pistes, mais reste regardable.
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