mardi 16 juin 2009

The Thing That Couldn't Die de Will Cowan

The Thing That Couldn't Die est un film américain de Will Cowan sorti en 1958. Il est interprété par William Reynolds, Andra Martin, Jeffrey Stone, Carolyn Kearney et Peggy Converse.



The Thing That Couldn't Die est un métrage bien connu des amateurs de nanars et de rétro-fantastique en noir et blanc. Avec son passage au Mystery Science Theater 3000 et sa moyenne de 2.6 sur IMDB il n'a plus rien à prouver.

Une jeune fille avec des dons de sorcellerie dévoile l'emplacement d'un coffre. Dans ce coffre se trouve la tête tranchée d'un criminel exécuté cinq siècle auparavant et encore en vie. Mais cette tête est maléfique...

Oscillant sans cesse entre le navet et le nanar, The Thing That Couldn't Die est relativement ennuyeux, même si le scénario pris dans son ensemble est vraiment rigolo. Jugez vous-même : la tête a le pouvoir d'hypnotiser n'importe qui en un simple regard, hormis l'héroïne protégée par son pendentif, et au lieu de contaminer tout le casting elle choisit la plus faible des femmes du groupe qui ne parvient même pas à débarrasser la jeunette de son bijoux. Je sais pas, moi j'aurais prix un ou deux mec costaud, j'aurais arraché l'artefact et le tour aurait été joué à la vingtième minute du film. Au lieu de ça la tête s'acharne à retrouver son corps... qui visiblement le rend vulnérable et le prive de tous ses pouvoirs ! Encore un bel exemple de créature maléfique surpuissante asseyant pendant tout le film de se retrouver délibérément dans une situation de vulnérabilité (c'est toujours d'actualité, pensez à Mirrors d'Alexandre Aja, par exemple).

Le rythme est poussifs et les 69 minutes du métrage sont essentiellement constitué de remplissage maladroit. L'héroïne, incarnée par Andra Martin, est correctement interprétée mais se voit affubler de répliques hilarantes (genre : "vous êtes tous méchants, je voudrais qu'un arbre vous écrase, nananère"). Cependant l'idée du contrôle d'esprit est bien pensée et on se prends par moment à apprécier le métrage, même s'il faut faire un efforts pour ne pas éclater de rire ou sangloter devant le gâchis.

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