mercredi 14 septembre 2011

Destination finale 4 de David Richard Ellis

Destination finale 4 est un film américain réalisé par David Richard Ellis et sorti en 2009. Il est interprété par Bobby Campo, Shantel VanSanten, Nick Zano, Haley Webb, Richard T. Jones, Krista Allen et Andrew Fiscella. Pour maximiser la confusion, son titre original est The Final Destination, sans numéro, mais avec un the qui fait toute la différence.



Nous sommes en 2009. Tout le monde parle d'Avatar de James Cameron qui va sortir et la projection numérique permet enfin d'avoir de la 3D abordable et fonctionnelle dans tous les cinéma. Destination finale 4 dispose donc d'un énorme argument de vente : il est en relief. A part ça rien de nouveau sous le soleil. C'est encore David Richard Ellis derrière la caméra, le responsable second volet (le meilleur de la saga). Certes, le budget a un peu augmenté, 45 millions de dollars, contre 25 millions de dollars pour les deux précédents, mais ça ne se voit pas trop à l'écran.

Après un générique nous présentant les meilleures morts des opus précédents (avec des images de radiographie), l'histoire commence autour d'un circuit de course. Une fois la présentation des personnages expédiée, des véhicules lancés à 290 km/h se percutent, sortent de piste et broient des spectateurs affolés qui tentent de prendre la fuite. Hélas, le stade choisit ce moment pour s'écrouler, causant une impressionnante succession de morts violentes et terriblement graphiques. Et voilà que Nick, notre héros, se réveille en sursaut et comprend qu'il vient d'avoir une vision prémonitoire (quelle originalité).

Comme d'habitude dans la saga, le prophète improvisé s'excite tellement qu'il se fait vider, en même temps que quelques autres heureux élus. Ces derniers, assistent impuissant à la catastrophe, depuis le parking du circuit... Mais ce qu'ils ne savent pas encore c'est qu'ils ne sont que des morts en sursis et qu'un tragique destin va les rattraper un par un.

Même si la série Destination Finale est extrêmement calibrée, on peut remarquer une certaine escalade. Les décès sont de plus en plus improbables (bon, je reconnais que la lampe à bronzer du 3ème volet était déjà n'importe quoi), et certains fans trouvent que la mort triche désormais trop ouvertement. Avouez qu'une pompe destinée à vider une piscine qui a une puissance suffisante pour broyer un homme c'est un peu exagéré... Personnellement ça me convient. Plus énervant, les personnages sont terriblement stéréotypés : un raciste, une bimbo, un draguer compulsif, un cow-boy.

Le vrai point positif, c'est Nick qui développe des efforts titanesque pour sauver tout le monde. Par sa persévérance et son sang-froid, il rappelle le Ash d'Evil Dead. Le bras agrafé par un pistolet à clou, il trouve le moyen d'empêcher un incendie qui devrait causer une explosion dans un cinéma 3D. Comble de l'ironie, l'explosion en question est synchronisée avec une explosion du film dans le film...

Après un troisième opus un peu décevant, Destination finale 4 ravira les fans de la saga et consternera tous les être humais dotés d'un cerveau (le mien fait systématiquement la grève quand je vais au cinéma voir ce genre de film). Une fois votre système nerveux central éteint, c'est du tout bon. Seule l'absence de Tony Todd risque de gâcher un peu votre plaisir.

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