mardi 20 mai 2008

Iron Man de Jon Favreau

Iron Man est un film américain réalisé par Jon Favreau en 2008. Il est tiré du comics de Stan Lee, Don Heck, Jack Kirby et Larry Lieber et est interprété par Robert Downey Jr, Terrence Howard, Jeff Bridges, Gwyneth Paltrow et Leslie Bibb.



Jon Favreau n'était pas réellement un nom ayant sa place dans le coeur des amateurs de cinéma, même en restreignant le septième art à Hollywood. Connu pour ses films familiaux, Zathura et Elf, on ne s'attendait pas à le voir derrière un projet de l'ampleur d'Iron Man.

Ce n'est pas dans mes habitudes de parler d'un gros blockbuster américain. Surtout quand il s'agit d'un film de super héros, genre dont le marché est saturé. Mais Iron Man mérite toute l'attention de tout les types de spectateurs, y compris les cinéphiles déviant. Car, même si l'oeuvre contient un certain nombres de clichés imposés par les conventions et le matériau d'origine, elle a une âme propre.

Tony Stark et un inventeur de génie, un marchand d'arme cynique et un mi;milliardaire flambeur bon vivant. Il est kidnappé en Aghanistan par des méchants terroristes qui veulent le forcer à construire une arme terrible pour servir le Mal. Heureusement Tony n'est pas un idiot et il profite de l'équipement mis à sa disposition pour construire une armure ultime lui permettant de s'évader. Ainsi vêtu il devient Iron Man.

Stark est charismatique malgré l'ordure complète qu'il incarne au début, se rapprochant furieusement de Nicolas Cage dans Lord of War. Robert Downey Jr. y est pour beaucoup, mais la réalisation, souvent inventive, contribue également à l'empathie. Il faut voir Tony Stark présenter son dernier missile avec un grand sourire commercial aux lèvres et un sens de l'emphase théâtral pour prendre la mesure du personnage.

Alors, certes, le passage du statut d'ordure à celui de super héros de notre petit Tony est un peu rapide. Mais l'initiative est suffisamment originale pour mériter d'être soulignée et le reste du film vaut aussi largement le détour : effets spéciaux spectaculaires, musique de Ramin Djawadi parfaite (à base de guitares) et photographie léchée de Matthew Libatique (The Fountain, tout de même). Que demander de plus ?

Aucun commentaire: