lundi 10 septembre 2007

Looking For Mr. Perfect de Ringo Lam

Ringo Lam s'est illustré dans les années quatre-vingt dix avec des films d'actions survoltés comme Full Contact (rien a voir avec le machin où joue Jean-Claude Van Damme) et Le temple du Lotus Rouge. Il est encore très actif puisqu'en 2003, à Hong Kong, un des gros succès de l'année fut sa comédie romantique d'espionnage : Looking For Mr. Perfect. Ecrit par Mike Cassey, ce film est interprété par Qi Shu, Simon Yam, Andy On, Yat Ning Chan, David Wu, Suet Lam et Shiu Hung Hui.



Grace, une femme policier hongkongaise, recherche l'homme de sa vie, qui doit bien entendu être parfait. En fait elle a deux prétendent en concurrence très ouverte qui passent leur vie à s'affronter. Même si elle ne fait rien pour renvoyer ces deux hommes, au fond d'elle, Grace rêve d'un prince charmant en costume blanc. Elle croisera justement Alex, un homme ressemblant exactement à celui de ses songes lors d'un voyage en Malaisie, mais sans se douter qu'il s'agit d'un espion mercenaire en mission sous une fausse identité. Alex de son coté la prendra pour une cliente intéressée par l'achat d'un missile nucléaire dérobé, affaire qu'il doit justement démêler. Il tentera alors de l'espionner.

D'une légèreté inhabituelle pour une comédie d'action, Looking For Mr. Perfect surprend par son originalité et par sa qualité. Les quiproquos alambiqués succèdent à des scènes d'action comiques très biens pensées. Il faut aussi voir le méchant de service, qui claque toujours des doigts pour donner des ordres à ses sbires ce qui entraîne un codes très complexe et une incompréhension complète. De même sa manière d'alterner figures de kung-fu et pas de claquette est d'un surréalisme rafraîchissant.

Ringo Lam n'excelle pas que dans les scènes d'action est l'ensemble est hilarant. L'absence de gags bas du plafond rendent même l'œuvre accessible a ceux n'ayant pas l'habitude des comédies hongkongaises. Le film constitue donc une bonne initiation à l'humour asiatique, avant de se tourner vers du Stephen Chow ou du Jeffrey Lau.

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