lundi 12 décembre 2011

Open Water 2 de Hans Horn

Dérive mortelle (Open Water 2: Adrift en VO) est un film allemand réalisé par Hans Horn. Sorti en 2006, il est interprété par Susan May Pratt, Richard Speight Jr., Niklaus Lange, Ali Hillis, Cameron Richardson, Eric Dane et Wolfgang Raach.



Dan, un parvenu millionnaire amateur de blondes décérébrées, a invité ses anciens amis du lycée pour une journée d'excursion sur son nouveau yacht. Parmi eux, nous avons un couple, Amy et James, qui ont amené leur bébé. Suite à la noyade de son père alors qu'elle était petite, Amy a peur de l'eau. Pourtant, elle surmonte sa phobie et monte à bord où elle s'empresse de s'équiper d'un gilet de sauvetage. Plus tard, quand la côte est loin, nos joyeux fêtards décident de piquer une petite tête. Ne restent au sec que le bébé, Amy, qui a peur de l'eau, et Dan qui lui tient compagnie.

Dan tente de convaincre Amy de venir se baigner et finit par la jeter par-dessus bord malgré ses protestations et sa terreur. Une fois les six lascars dans l'eau, alors qu'Amy fait une crise de panique, ils constatent que Dan a oublié de descendre l'échelle du yacht. Impossible donc de remonter à bord car le bateau est un vrai mastodonte à la coque parfaitement lisse.

Open Water 2 n'a aucun lien direct avec le film de Chris Kentis. Pour cette raison, les distributeur français ont décidé de l'appeler sobrement Dérive mortelle. Le nom Open Water 2 aurait d'ailleurs été choisi après l'écriture du script, au moment du carton du premier film (un peu comme pour le consternant American Psycho 2).

Pourtant les deux films partagent une idée commune : une bande de baigneurs passent le film à barboter en discutant d'éventuelles solution. Ici, ils sont six et sont tous plus stupides les uns que les autres. C'en est fini de l'approche réaliste et naturaliste choisie par Chris Kentis. En moins d'une demi-journée, nous avons une noyade, une fracture du crâne et un homme poignardé... Nos pathétiques héros disposent d'une multitude de solutions mais ne les exploitent que très mal et souffrent du syndrome Bip Bip et Coyote : ils ne réessayent jamais un truc qui a raté.

La présence du yacht réduit l'impression d'agoraphobie engendré par la situation. Les baigneurs ne sont pas seuls au milieu de l'océan infini mais perdus au pied d'un bateau dont la caméra ne s'éloigne jamais. Ajoutez à ça une fin volontairement incompréhensible (à cause d'un plan incohérent et inutile), et vous obtenez un résultat mitigé.

Au moins, malgré tout le sang déversé, il n'y a pas de requins, cela fait déjà un cliché évité. De plus, si vous avez peur de la noyade, vous passez quand même une bonne heure à angoisser.

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