lundi 10 mars 2008

Godzilla, Mothra and King Ghidorah: Giant Monsters All-Out Attack de Shusuke Kaneko

Godzilla, Mothra and King Ghidorah: Giant Monsters All-Out Attack est un film japonais réalisé par Shusuke Kaneko en 2001. Il est interprété par Chiharu Nîyama, Ryudo Uzaki, Masahiro Kobayashi et Shirô Sano.



Les bestioles géantes, plus il y en a, mieux c'est. Ryuhei Kitamura connaît cette règle et nous a offert Godzilla: Final Wars avec une collection très étendue de monstres déchaînés. Mais avant le chef-d'oeuvre du papa d'Azumi et de Versus il y avait déjà eut quelques volets généreux dans la saga des Godzilla.

Après s'être illustré en ressuscitant l'intérêt du Japon pour les créatures colossales à travers la nouvelle trilogie Gamera (Gamera: The Guardian of the Universe, Gamera 2: Assault of the Legion et Gamera: Revenge of Iris), Shusuke Kaneko s'est attelé à une tache délicate : revitaliser le plus célèbre des lézards nippons. Cela donne Gojira, Mosura, Kingu Gidorâ: Daikaijû sôkôgeki, ou GMK (Godzilla, Mothra and King Ghidorah) sorti en 2001.

Alors que Godzilla n'a plus fait parler de lui depuis 47 ans (durée écoulée depuis la sortie du Gojira de Ishirô Honda), son souvenir s'efface progressivement. Mais depuis peu des navires disparaissent mystérieusement. Et si Godzilla n'était pas une simple légende ? Yuri, une journaliste, croise un vieux mystique qui lui annonce qu'un grand conflit va éclater. D'un coté le lézard hargneux, de l'autre Baragon (injustement absent du titre), Mothra et King Ghidorah, les monstres protecteurs. Que la bataille commence !

Depuis Godzilla vs. Mothra (1964), notre saurien adoré se tapait le beau rôle. Le revoilà purement méchant et destructeur face à une armée de protecteurs dévoués. Certes ça fait plaisir et cela justifie la vision du métrage, mais ne fait pas pour autant de GMK une oeuvre parfaite. L'intrigue humaine est très déconnectée de celles des monstres. Les effets spéciaux sont acceptables sans pour autant être bluffant et l'ensemble laisse un goût étrange. Il y a beaucoup de combats, de maquettes piétinées et de jolies lumières mais est-ce assez pour faire un film ? En tant que fan je dirais oui, mais libre à vous de trancher autrement.

Même si le miracle de la trilogie Gamera n'est pas réitéré et que le délire de Ryuhei Kitamura n'est pas égalé, GMK est un véritable de festival de l'abondance. Il ravira tous les amateurs de kaijû eiga.

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